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2024-04-29 
Plan innovation santé 2030 de France 2030 : Roméo Ricci et Albert Weixlbaumer chercheurs à l'IGBMC lauréats

Deux chercheurs de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC - CNRS/Inserm/Unistra) sont lauréats de la première vague de l’appel à projets « chaires d’excellence en biologie / santé » du plan innovation santé 2030 de France 2030 : Roméo Ricci et Albert Weixlbaumer.
 
Le dispositif – qui permet de financer une équipe de recherche en France sur une durée de cinq ans – vise à conserver et attirer en France les meilleurs chercheurs de leur discipline et ainsi renforcer l’excellence de la recherche française. Cet appel, opéré par l’Agence nationale de la recherche - ANR, était ouvert à des chercheurs travaillant à l'étranger et souhaitant créer une équipe ou rejoindre une structure en France, ainsi qu’à des chercheurs de très haut niveau déjà présents dans une institution française, et dont le maintien des activités en France est essentiel.
 
Roméo Ricci, professeur des universités-praticien hospitalier, chef d’équipe au sein de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC - CNRS/Inserm/Unistra), est lauréat pour son projet intitulé « Endoflammasome - L’activation de NLRP3 au niveau des endosomes : des mécanismes de base à la maladie » qui étudie le lien entre le stress environnemental et l’inflammation  
 
Les cellules disposent d’un ensemble sophistiqué de protéines capables de reconnaître divers agents pathogènes ou des lésions tissulaires et d’initier une réponse inflammatoire. L’inflammation est un processus bénéfique d’un point de vue évolutif, cependant, elle peut avoir des conséquences néfastes si elle persiste en raison du stress cellulaire chronique sur de longues périodes. ENDOFLAMMASOME se concentre sur la protéine NLRP3, qui détecte divers stress cellulaires perturbant un sous-compartiment cellulaire appelé l’endosome. Cette altération recrute NLRP3 vers ces endosomes, déclenchant ainsi l’inflammation. Comprendre ce mécanisme pourrait ouvrir la voie à des stratégies innovantes pour cibler l’inflammation chronique dans des maladies complexes humaines telles que le diabète de type 2, l’athérosclérose, la maladie d’Alzheimer et le cancer.
 
« Nous avons découvert un nouveau mécanisme de détection du stress cellulaire, ouvrant de nouvelles perspectives de recherche en biologie cellulaire et immunité innée. Approfondir cette découverte et répondre à ces questions nécessite des outils expérimentaux avancés et des collaborations internationales. La subvention « Chaire d'excellence » de l'ANR nous permettra de mener ce projet ambitieux et de recruter pour renforcer notre expertise, améliorant notre compétitivité et visibilité. Ce financement profitera également à d'autres laboratoires en France, impactant les sciences biomédicales à long terme. »
Roméo Ricci, professeur des universités-praticien hospitalier, chef d’équipe au sein de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC - CNRS/Inserm/Unistra)

Communiqué de presse

 

 


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